Tout savoir sur l’UE 11 du DCG

Pour obtenir le DCG (Diplôme de comptabilité et de gestion), plusieurs épreuves doivent être passées avec succès comme l’unité d’enseignement 11 (UE 11). Consacrée au contrôle de gestion, l’UE 11 du DCG est une matière complexe, notamment par ce qu’elle implique de maîtriser de multiples formules mathématiques. Apprenez-en plus sur le programme de l’UE 11 et sur les spécificités de l’examen final.

Le DCG

Le DCG est recommandé pour accéder aux professions du domaine de la comptabilité ou pour poursuivre des études et devenir par exemple expert-comptable. Ce diplôme se prépare en 3 ans, après le bac. Il est aussi accessible avec une admission en 2e année à certains étudiants ayant par exemple validé une licence professionnelle, un DUT, un BTS ou un BUT (Bachelor universitaire de technologie) dans des domaines en lien avec la comptabilité. Le DCG comprend 14 unités d’enseignement dont 13 sont obligatoires. Elles portent toutes sur des sujets liés à la comptabilité sauf la 14e qui est une langue vivante étrangère facultative. Les 4 axes thématiques du DCG sont :

  • le droit des affaires : UE 1, UE 2, UE 3 et UE 4
  • la gestion comptable et financière : UE 6, UE 9, UE 10 et UE 11
  • analyse managériale et économique : UE 5 et UE 7
  • communication et environnement numérique : UE 8, UE 12, UE 13 et UE 14

L’obtention du DCG nécessite d’obtenir une moyenne supérieure ou égale à 10/20 pour l’ensemble des matières et de n’avoir aucune note inférieure à 6/20.

DCG : Diplôme Comptabilité et Gestion

  • Entrée : post-Bac ou après Bac +1/2 - hors Parcoursup
  • Rentrée : octobre 
  • Alternance : possible dès la 2ème année
  • Diplôme obtenu : diplôme d’Etat de Comptabilité Gestion
En savoir plus
Formation

Le programme de l’UE11 du DCG

Certaines notions acquises pendant l’UE 6 (Finance) sont particulièrement utiles pour l’UE 11, comme le calcul de la variance, de l’écart-type et de l’espérance.

D’une durée de 10 heures, cette partie est une approche synthétique du contrôle de gestion sous plusieurs angles : définition (pilotage, valeur, coût, performances, etc.), rôle, missions et utilisateurs, contrôle opérationnel.

Ce thème est le plus long du programme et dure 80 heures. Il s’agit d’abord de comprendre ce qu’est le calcul des coûts (définition, types, utilité, etc.) ainsi que les différentes catégories de coûts (complets, partiels ou spécifiques). Ensuite, les diverses méthodes permettant le calcul de coûts sont abordées ainsi que les objectifs spécifiques auxquels elles répondent : détermination des conditions d’exploitation, définition d’un prix, segmentation du marché, etc. Selon le contexte, certaines des méthodes sont plus utilisées que d’autres.

Le cours aborde aussi les indicateurs de performance des entreprises, comme notamment la profitabilité et le seuil de rentabilité. Grâce à eux, il est possible de mettre en évidence des problèmes de gestion. Enfin, les aléas utilisés dans les modèles de gestion sont étudiés : risque d’exploitation, calcul du résultat, des marges, du chiffre d’affaires, etc.

D’une durée de 65 heures, ce module concerne la réalisation des prévisions et la manière de les comparer à la réalité afin d’évaluer et d’accroître la performance d’une société. La structure des organisations est étudiée : centres de responsabilité (définition, buts, classification, etc.), différents acteurs et rôles respectifs (évaluation des performances, motivation, etc.).

Une partie particulièrement importante traite de l’identification des organisations budgétaires en termes de pratiques, démarches, objectifs, enjeux, limites. Elle est suivie de cours pratiques concernant la construction des budgets (stratégie, planification, plans et programmes).

Il est ensuite possible de moduler les données selon le département concerné. Ainsi, pour la gestion du personnel, il est intéressant d’analyser les écarts de masse salariale. La gestion des stocks est nécessaire au service des approvisionnements. Quant aux départements commerciaux, ils ont besoin de prévisions des ventes et de définition de la politique des prix par exemple.

Les dernières étapes consistent à analyser les résultats puis à rédiger des documents prévisionnels de synthèse.

Pendant ce module qui dure 45 heures, différents outils sont étudiés. Ils permettent notamment :

  • l’optimisation de la performance : reconfiguration des processus, étalonnage concurrentiel, méthode de coûts ciblés
  • la gestion de la qualité : contrôle statistique, coûts cachés, etc.
  • le pilotage : tableau de bord (rôle, but, conception, avantage et limites)

L’examen de l’UE 11 du DCG

Déroulement de l’épreuve

Le but de cette épreuve écrite, qui dure 4 heures, est d’étudier une ou différentes situations servant à analyser diverses problématiques de gestion.

Les dossiers à analyser sont accompagnés de différents documents. Parfois, il y a aussi une annexe à remplir et à rendre avec la copie.

Thèmes principaux

Même s’il est important de réviser l’ensemble du programme, il est intéressant de connaître les thématiques les plus abordées pendant cet examen. Les sujets comprennent régulièrement des calculs de coûts et de marges grâce aux méthodes des coûts partiels et ciblés ou des coûts par activités (méthode ABC). D’autres calculs couramment demandés sont le seuil de rentabilité, la marge sur coûts variables, des probabilités ou une programmation linéaire, le coût de revient ou de production, des calculs d’écarts (sur la marge, le chiffre d’affaires ou la masse salariale). La création de tableaux de bord est aussi souvent requise. Au niveau du nombre de points, la tendance consiste à l’attribution de plus en plus de points aux questions d’analyse, en réduisant la part donnée aux calculs.

L’ESG Finance propose aux étudiants de préparer le DCG en combinant des cours théoriques avec une approche concrète du monde de l’entreprise. 

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